Marcus
De keuzeretraite hier in Clamart loopt stilletjes naar haar einde. Nog 2 dagen van gebed en stilte.
Vandaag, op het feest van Marcus de evangelist, is het terug mijn beurt om de homilie te houden. De lezingen zijn 1P 5, 5b-14 en Mc 16, 15-25
Nous venons d’entendre la fin de l’Evangile selon Saint Marc. Ce sont les dernières paroles du Christ Ressuscité avant de monter au ciel. La mission que donne le Christ aux onze n’est pas des moindres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »
Avec 30% de chrétiens en ce jour dans le monde, nous pourrions penser que cet envoi par le Christ a été entendu. Est-ce suffisant ? Est-ce beaucoup ? Est-ce peu ou trop peu ? Heureusement le Christ ne donne pas de chiffres, ni d’objectifs à atteindre à la fin de je ne sais quelle échéance. Il nous envoie, tout simplement. Il semble nous proposer un contrat à durée indéterminée. Ce qui, notons-le, ne semble pas a priori incompatible avec une réelle urgence. En effet, nous dit Jésus, c’est le salut des hommes, c’est notre propre salut qui est en jeu !
Alors, comment faire ? Comment s’y prendre dans ce travail d’Evangélisation du monde entier. Ou, pour commencer par le début, comment rendre possible que d’abord nous-mêmes nous soyons évangélisés, toujours plus. En effet, nous ne pouvons partager que ce que nous avons d’abord accueilli nous-mêmes.
Dans son petit discours d’adieu le Christ ne donne pas de stratégies bien précises. Il évoque seulement quelques signes, dont certains - le poison mortel ou les serpents - peuvent nous déconcerter.
C’est Pierre dans son épître qui nous donne l’attitude de base du chrétien. Il l’appelle le « vêtement de travail ». « Revêtez tous l’humilité ». Le vêtement de travail du chrétien est l’humilité. Dans l’Evangile selon Marc, Marc dont nous célébrons la fête aujourd’hui, Jésus ne parle pas de l’humilité. Le mot n’y apparaît même pas. Or toute l’attitude de Jésus respire cette vertu qui est la mère de toutes les autres vertus.
L’humble est celui qui se reconnaît radicalement pauvre. Non pas comme un constat d’échec . Mais bien comme une invitation aussi radicale à accueillir la grâce de Dieu. L’humble est celui qui est heureux de se présenter devant Dieu les mains vides ; sachant que ses mains vides pourront d’autant mieux accueillir le don de Dieu. L’humble est celui qui est heureux de tout recevoir du Seigneur.
« Dieu donne toute grâce » nous apprend encore le successeur du Christ. « Il vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » La force de Jésus c’est son ouverture au Père, sa capacité d’accueillir son amour dans un abandon total. La force du Christ est la seule force de Dieu.
Etant fils d’un même Père nous sommes, nous aussi invités à nous revêtir de l’humilité ; à nous reconnaître pauvres en amour et désireux de tout recevoir de notre Créateur. Dans la mesure où nous sommes prêts à vraiment Lui demander sa Grâce, Dieu nous en comblera. Et nous, à notre tour, nous pourrons le partager avec nos frères ; avec tous nos frères.
Vandaag, op het feest van Marcus de evangelist, is het terug mijn beurt om de homilie te houden. De lezingen zijn 1P 5, 5b-14 en Mc 16, 15-25
Nous venons d’entendre la fin de l’Evangile selon Saint Marc. Ce sont les dernières paroles du Christ Ressuscité avant de monter au ciel. La mission que donne le Christ aux onze n’est pas des moindres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »
Avec 30% de chrétiens en ce jour dans le monde, nous pourrions penser que cet envoi par le Christ a été entendu. Est-ce suffisant ? Est-ce beaucoup ? Est-ce peu ou trop peu ? Heureusement le Christ ne donne pas de chiffres, ni d’objectifs à atteindre à la fin de je ne sais quelle échéance. Il nous envoie, tout simplement. Il semble nous proposer un contrat à durée indéterminée. Ce qui, notons-le, ne semble pas a priori incompatible avec une réelle urgence. En effet, nous dit Jésus, c’est le salut des hommes, c’est notre propre salut qui est en jeu !
Alors, comment faire ? Comment s’y prendre dans ce travail d’Evangélisation du monde entier. Ou, pour commencer par le début, comment rendre possible que d’abord nous-mêmes nous soyons évangélisés, toujours plus. En effet, nous ne pouvons partager que ce que nous avons d’abord accueilli nous-mêmes.
Dans son petit discours d’adieu le Christ ne donne pas de stratégies bien précises. Il évoque seulement quelques signes, dont certains - le poison mortel ou les serpents - peuvent nous déconcerter.
C’est Pierre dans son épître qui nous donne l’attitude de base du chrétien. Il l’appelle le « vêtement de travail ». « Revêtez tous l’humilité ». Le vêtement de travail du chrétien est l’humilité. Dans l’Evangile selon Marc, Marc dont nous célébrons la fête aujourd’hui, Jésus ne parle pas de l’humilité. Le mot n’y apparaît même pas. Or toute l’attitude de Jésus respire cette vertu qui est la mère de toutes les autres vertus.
L’humble est celui qui se reconnaît radicalement pauvre. Non pas comme un constat d’échec . Mais bien comme une invitation aussi radicale à accueillir la grâce de Dieu. L’humble est celui qui est heureux de se présenter devant Dieu les mains vides ; sachant que ses mains vides pourront d’autant mieux accueillir le don de Dieu. L’humble est celui qui est heureux de tout recevoir du Seigneur.
« Dieu donne toute grâce » nous apprend encore le successeur du Christ. « Il vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » La force de Jésus c’est son ouverture au Père, sa capacité d’accueillir son amour dans un abandon total. La force du Christ est la seule force de Dieu.
Etant fils d’un même Père nous sommes, nous aussi invités à nous revêtir de l’humilité ; à nous reconnaître pauvres en amour et désireux de tout recevoir de notre Créateur. Dans la mesure où nous sommes prêts à vraiment Lui demander sa Grâce, Dieu nous en comblera. Et nous, à notre tour, nous pourrons le partager avec nos frères ; avec tous nos frères.
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