Haïti (update)
Onderstaand bericht komt net binnen uit de Dominicaanse Republiek (buurland van Haïti, op hetzelfde eiland).
Comme vous le savez sans doute, la situation est telle à Port-au-Prince que les citoyens cherchent à quitter la capitale. Il y a quelques jours, un groupe de jeunes adolescents orphelins, blessés, affamés … est arrivé à Ouanaminthe. Ce sont des familles d’ici qui les ont adoptés et accueillis. Hier un autobus occupés par plusieurs familles est arrivé aussi de la capitale. Nous sommes au courant qu’il en arrivera ou moins une autre dans les heures qui vont suivre.
Étant conscient que le déplacement de la population est enclenché, nous avons demandé à l’évêque de Fort Liberté une première rencontre pour organiser une infrastructure d’accueil. Cette première rencontre a porté surtout, sur le comment les paroisses pouvaient être mobilisées pour identifier les nouveaux arrivants. Savoir où ils sont, comment vivent-t-il, etc.? Les familles d’ici étant déjà démunis, ils importent que nous connaissions les besoins de ces personnes et des familles d’accueil. Déjà nous somme en contact avec une fondation qui s’offre pour nous fournir du matériel. Dans un deuxième temps, lundi le 25 janvier, nous aurons une rencontre à l’évêché de Fort Liberté, non seulement les curés de paroisses et certains collaborateurs seront convoqués, mais aussi les magistrats, la minusta, les corps de police, les dirigeants d’hôpitaux, des organismes d’aide devraient être présents…, afin que nous élaborions un plan d’intervention qui soit efficace. Car l’Église ne pourra supporter les besoins de ces nouvelles populations et surtout de fournir toutes les infrastructures nécessaires à leur accueil.
Donc, nous nous préparons au déplacement de population qui est d’ailleurs enclenché et nous devons être prêts, afin de ne pas être dépassé par les événements. Nous ferons de notre mieux pour répondre au besoin de la population.
Notre travail a été affecté dès les premiers jours de la catastrophe. Le séisme n’est pas seulement un phénomène géodésique, mais social, économique, politique etc., c’est tout le pays qui est bouleversé.
La politique du gouvernement de la République Dominicaine aux frontières a été modifiée. On peut même passé plus facilement de Ouanaminthe à Dajabón. Et le Président de la république de la République Dominicaine a même donné l’ordre d’ouvrir la frontière pour tous les blessés qui pourraient venir de Port-au-Prince.
Nous ne savons combien de temps nous pourrons tenir nos employés au travail, car les banques sont fermés et nous manquons de liquidités.
Dans les circonstances, le mieux que nous pouvons faire est de mobiliser Solidarité Frontalière pour répondre à la venue des nouveaux arrivants. Nous sommes mobilisés mais il faudra aussi savoir faire preuve d’initiative sur le moment. Car il est difficile de connaître quel sera l’ampleur du déplacement de la population de Port-au-Prince vers les régions.
Mario Brisson, s.j.
Collaborateur de Solidarité Frontalière/
SJRM-Service jésuite aux réfugiés et migrants
Mario.brisson@jesuites.org
Comme vous le savez sans doute, la situation est telle à Port-au-Prince que les citoyens cherchent à quitter la capitale. Il y a quelques jours, un groupe de jeunes adolescents orphelins, blessés, affamés … est arrivé à Ouanaminthe. Ce sont des familles d’ici qui les ont adoptés et accueillis. Hier un autobus occupés par plusieurs familles est arrivé aussi de la capitale. Nous sommes au courant qu’il en arrivera ou moins une autre dans les heures qui vont suivre.
Étant conscient que le déplacement de la population est enclenché, nous avons demandé à l’évêque de Fort Liberté une première rencontre pour organiser une infrastructure d’accueil. Cette première rencontre a porté surtout, sur le comment les paroisses pouvaient être mobilisées pour identifier les nouveaux arrivants. Savoir où ils sont, comment vivent-t-il, etc.? Les familles d’ici étant déjà démunis, ils importent que nous connaissions les besoins de ces personnes et des familles d’accueil. Déjà nous somme en contact avec une fondation qui s’offre pour nous fournir du matériel. Dans un deuxième temps, lundi le 25 janvier, nous aurons une rencontre à l’évêché de Fort Liberté, non seulement les curés de paroisses et certains collaborateurs seront convoqués, mais aussi les magistrats, la minusta, les corps de police, les dirigeants d’hôpitaux, des organismes d’aide devraient être présents…, afin que nous élaborions un plan d’intervention qui soit efficace. Car l’Église ne pourra supporter les besoins de ces nouvelles populations et surtout de fournir toutes les infrastructures nécessaires à leur accueil.
Donc, nous nous préparons au déplacement de population qui est d’ailleurs enclenché et nous devons être prêts, afin de ne pas être dépassé par les événements. Nous ferons de notre mieux pour répondre au besoin de la population.
Notre travail a été affecté dès les premiers jours de la catastrophe. Le séisme n’est pas seulement un phénomène géodésique, mais social, économique, politique etc., c’est tout le pays qui est bouleversé.
La politique du gouvernement de la République Dominicaine aux frontières a été modifiée. On peut même passé plus facilement de Ouanaminthe à Dajabón. Et le Président de la république de la République Dominicaine a même donné l’ordre d’ouvrir la frontière pour tous les blessés qui pourraient venir de Port-au-Prince.
Nous ne savons combien de temps nous pourrons tenir nos employés au travail, car les banques sont fermés et nous manquons de liquidités.
Dans les circonstances, le mieux que nous pouvons faire est de mobiliser Solidarité Frontalière pour répondre à la venue des nouveaux arrivants. Nous sommes mobilisés mais il faudra aussi savoir faire preuve d’initiative sur le moment. Car il est difficile de connaître quel sera l’ampleur du déplacement de la population de Port-au-Prince vers les régions.
Mario Brisson, s.j.
Collaborateur de Solidarité Frontalière/
SJRM-Service jésuite aux réfugiés et migrants
Mario.brisson@jesuites.org
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